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Des petites et grandes histoires, qui racontent un peu le Tarn-et-Garonne et ses habitants !

Les 400 coups de Montauban

Après une période de paix, instaurée par le roi Henri IV avec l’Édit de Nantes, les guerres de religion vont reprendre sous le règne du Roi Louis XIII, qui souhaite rétablir l’ordre royal et catholique, et soumettre les villes protestantes du Languedoc.

Montauban, est une des principales villes protestantes du Royaume depuis 1561, on la surnomme même « la petite Genève ». Le Roi va prendre une à une les places fortes protestantes jusqu’au siège de Montauban durant l’Été 1621. Au bout de 4 mois de siège infructueux, le Roi, installé au château de Piquecos, se désespère. De tous les canons installés tout autour de la ville, la légende raconte que 400 coups sont tirés simultanément.

Au grand désespoir de Louis XIII, les montalbanais refusent de se rendre et ne capitulent pas. Pour lui prouver sa détermination et sa confiance dans la victoire, la population montalbanaise va faire la fête et faire entendre ses grands éclats de rires pendant plusieurs jours, jusqu’à ce que le Roi lève le siège.

La cité sera la seule à résister au roi. Quelques années plus tard, La Rochelle assiégée à son tour, cèdera en 1628. Montauban était la dernière place protestante à résister au pouvoir royal, et les Montalbanais négocieront leur reddition en 1629.

Le clocher de l’église Saint-Jacques porte encore les traces des boulets de canon. Aujourd’hui, l’expression « faire les 400 coups » est bien connue, et la fête de la ville porte le nom de « Fête des 400 coups » et a lieu chaque année en Septembre.

La Joconde au Musée Ingres Bourdelle

Durant la seconde guerre mondiale, les plus grands chefs d’œuvre des musées français ont quitté leurs lieux d’exposition afin d’échapper aux nazis, qui souhaitaient les envoyer en Allemagne.

Le célèbre tableau de Léonard de Vinci n’a pas fait exception, et a voyagé durant cette période dans toute la France, grâce à un réseau de conservateurs de musées et résistants, prêts à prendre tous les risques pour garder ces trésors de notre patrimoine.

C’est au Musée Ingres Bourdelle de Montauban que Mona Lisa trouve refuge de Octobre 1940 à Mars 1943. Elle partira ensuite pour le Lot, au Château de Montal pour échapper au risque de bombardements, et y restera jusqu’en Juin 1945, avant de retrouver sa place au Musée du Louvre.

La découverte de la grotte de Bruniquel

La plus vieille construction humaine a été découverte à Bruniquel, réalisée il y a 176 500 ans.

Il s’agit de deux cercles formés par près de 400 morceaux de stalagmites soigneusement coupés, calibrés et dressés sur 112 mètres.

Ne répondant pas à un besoin de protection ou d’alimentation, ce site plein de mystère pourrait être un lieu de culte aménagé par les hommes de Néandertal. Cette découverte bouleverse les connaissances actuelles de la Préhistoire, car jusqu’à présent, la plus ancienne preuve de fréquentation d’une grotte par l’Homme datait de 30 000 à 32 000 ans, avec le site de la grotte Chauvet.

Et cela questionne également les croyances des néandertaliens, et les rites qu’ils pouvaient pratiquer, au delà des gestes et actions liés à la survie et aux comportements primaires servant à se nourrir et à se défendre.

La grotte étant un lieu unique et exceptionnel pour la compréhension de l’histoire de l’Humanité, elle doit être protégée et ne se visite pas, mais de nombreuses activités autour de la Préhistoire sont à faire à Bruniquel.

Petits et grands pourront en découvrir plus au campement préhistorique, mais aussi aux Châteaux de Bruniquel, qui accueillent une salle consacrée à la grotte de Bruniquel, et présentent des fossiles et des vestiges préhistoriques retrouvés dans les abris sous roches, découverts au pied des châteaux.

La Météorite d’Orgueil

Dans la soirée du 14 mai 1864, un météore est observée dans le Sud-Ouest de la France. Des fragments de météorites sont retrouvés tout autour de la commune d’Orgueil, à proximité de Montauban.

Après de nombreuses analyses, hypothèses et controverses au cours du dernier siècle, il a été démontré que cette météorite ne portait pas trace de vie. Elle est malgré tout exceptionnelle en raison de sa composition chimique, semblable à celle du Soleil, et de sa provenance cométaire.

Une masse totale de 14 kg a été collectée, ce qui fait d’Orgueil la plus massive des neuf chondrites CI connues. Un morceau de la météorite d’Orgueil est exposé au Muséum d’Histoire Naturelle Victor Brun à Montauban. D’autres fragments sont exposés dans certains des plus grands musées d’histoire naturelle du monde, tels le Natural History Museum de Londres, le American Museum of Natural History à New York ou le Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris. Ce dernier en possède un fragment qui pèse plus de 10 kg.

Le Jupiter de La Tucayne

Une magnifique statuette en bronze de Jupiter de 30 cm de haut et datée du 1er siècle après J.C. est mise à jour en 2013, lors du travail de la vigne sur le domaine de Tucayne, à Bouillac.

Désireux de glorifier ce prestigieux patrimoine antique trouvé sur leurs vignes, les exploitants ont alors décidé de baptiser « Cuvée Jupiter », l’un de leurs millésimes hauts de gamme, produit sur les parcelles où a été trouvée la statuette antique.

Aujourd’hui cette statuette, très bien conservée, est à voir au prestigieux Musée Saint-Raymond de Toulouse.
Elle aurait été réalisée au début de l’Empire romain, peut-être l’époque de l’empereur Auguste ou le courant du premier siècle. Cette statuette est exceptionnelle car si l’allure générale du corps est dans la tradition hellénistique, la tête, quant à elle, s’inspire fortement des modèles grecs archaïques, du début du 5ème siècle avant notre ère. La figurine offre un mélange des styles dû à l’engouement des élites romaines pour l’art du temps de la splendeur des cités grecques, d’Athènes en particulier.

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