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Église de la Nativité de Notre-Dame de Loubéjac
Site et monument historique, Patrimoine religieux, Eglise
à L' Honor-de-Cos
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Église de la Nativité de Notre-Dame de Loubéjac
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Un peu d'histoire
Cette histoire est récente, bien que Loubéjac soit depuis le Moyen-âge un lieu de concentration de population et le chef-lieu d’une seigneurie importante, dépendant de L’Honor-de-Cos. Le village fait partie jusqu’au XIXe siècle de la paroisse d’Ardus. La distance jugée trop longue par les habitants, ils décident de construire une église sur un terrain à proximité de l’Aveyron offert par la famille de Bellerive, propriétaire du château surplombant le village.
Le 26...Un peu d'histoire
Cette histoire est récente, bien que Loubéjac soit depuis le Moyen-âge un lieu de concentration de population et le chef-lieu d’une seigneurie importante, dépendant de L’Honor-de-Cos. Le village fait partie jusqu’au XIXe siècle de la paroisse d’Ardus. La distance jugée trop longue par les habitants, ils décident de construire une église sur un terrain à proximité de l’Aveyron offert par la famille de Bellerive, propriétaire du château surplombant le village.
Le 26 décembre 1845, 51 paroissiens réunis au château de Loubéjac fondent devant notaire une société chargée de réaliser ce projet ; chaque sociétaire y apporte une contribution selon ses disponibilités. Achevée en 1849, cette église dédiée à la Nativité de Notre-Dame est bénie le 18 novembre 1849 et érigée en paroisse l’année suivante. L’église et le presbytère resteront la propriété de la Société civile immobilière de Loubéjac jusqu’en 1974, date à laquelle elle les cèdera à la commune de L’Honor de Cos après un vote favorable des paroissiens.
Architecture et décoration intérieure
Construite en briques partiellement enduites, elle se compose d'un chœur à trois pans et d'une nef de quatre travées flanquée de collatéraux plus courts. L'ensemble est couvert d'une fausse voûte d'arêtes. Trois des quatre travées sont accostées de bas-côtés. Le chevet est enserré dans des constructions. L’architecture de l’édifice est très homogène, à l’exception du clocher construit en 1918 (en remplacement d’un premier détruit l’année précédente par un ouragan). Il s’agit d’un clocher-porche : le porche carré ouvert sur trois faces est surmonté d’une petite tour octogonale et d’une flèche à lucarnes. Plusieurs inscriptions sont visibles : la date de sa reconstruction tout d’abord, ainsi qu’un cartouche sur la face nord du clocher qui porte l’inscription « Benoît XV/Pape » et un autre sur la face ouest « L’an de grâce/MDCCCCXVIII/Dieu soit béni »
Les baies sont ornées de 5 verrières de la célèbre manufacture toulousaine Gesta, réalisées dans les années 1870-1880.
On notera également à l’intérieur une fresque de Christ Pantocrator dans sa mandorle, réalisée en 1999 par Mickaël Greschny, fils du célèbre artiste Nicolaï Greschny. Comme dans l’œuvre de son père, on trouve dans cette création une importante influence de l’art byzantin et orthodoxe.
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Langues parlées
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