Un véritable témoin de notre histoire
Le Pont de Lissart de Cazillac est situé au cœur de la vallée de la Grande Barguelonne, à Cazes-Mondenard.
Cette vallée florissante offre de superbes points de vues sur les collines du Quercy, les cultures de céréales, les vergers de pommes, prunes, les vignes de Chasselas de Moissac AOP, les noisetiers et les amandiers.
Appartenant à la commune, il est au centre d’un chemin communal qui était une voie de communication ancienne, reliant Lauzerte à Castelnau-Montratier. Il permet de traverser la grande Barguelonne et de relier deux châteaux.
Il est probable que déjà à l’antiquité un pont existait ici sous une autre forme, en lien avec la présence de la Villa gallo-romaine de Cazillac, située à 300 m.
Le pont de Lissart a été le seul à permettre le passage de la rivière en ces lieux durant des siècles, et était utilisé encore au milieu du XXème siècle.
Indestructible, il a résisté à toutes les inondations et au temps.
Un peu d’Histoire:
Son histoire est étroitement liée à celle des deux châteaux de Mondenard et de Lauture, mais aussi à un troisième aujourd’hui disparu qui était au lieu-dit Noalhac.
L’origine de son nom reste inconnue mais il est nommé « pont de Lissart » dans un acte notarié de 1464 qui instaure de nouvelles limites territoriales. A cette époque en vertu d’un accord entre Bernard de Mondenard et Jean d’Orgueil de Lauture, la quatrième partie de la juridiction de Mondenard fut démembrée pour constituer une communauté distincte qui prit le nom de « Communauté de Lauture » et fut composée de la paroisse de Cazillac et d’une portion de la paroisse de Tissac.
Pourquoi est-il exceptionnel?
Ce pont a une construction massive, en superbes pierres blanches du Quercy, et possède une seule voûte majestueuse.
On peut observer des anciens sommiers de voûte indiquant que celle-ci était deux fois plus haute. Autrefois l’importante voie de communication « de Lauzerte à Castelnau-des-Vaux » devait être portée par un talus pour passer le pont et les marécages de cette partie de la vallée.
Cette hypothèse expliquerait pourquoi le chemin rural d’aujourd’hui est d’une largeur de 10 à 12 mètres et correspondrait à la base de l’ancien talus.